Pour le soutien de la revue Beethoven, publiée par l’Association Beethoven France et Francophonie

 

Ceux qui lisent mon blog ou visitent mon site ne peuvent pas ne pas remarquer ma passion pour Beethoven. C’est une longue histoire d’amour qui a commencé lorsque j’avais dix ans et que j’ai écouté pour la première fois la Septième Symphonie au concert. C’était au Châtelet, où mes parents m’avaient emmené. L’orchestre des Concerts Colonne dirigé par Louis Fourestier donnait un programme Saint-Saëns et Beethoven. Depuis ce moment-là, qui fut un premier choc beehovénien, je vis avec Beethoven.

Je dois cependant mentionner deux autres chocs :

– une audition vers 14 ou 15 ans de IXe Symphonie dirigée par Igor Markevitch à la tête de l’orchestre Lamoureux. Ce n’était pas la première fois que j’écoutais ce grand chef-d’œuvre, mais c’est la première fois, grâce à cette direction–là, puissante et incisive d’un côté tendre et lyrique de l’autre que j’en ai « compris », le sens, le message profond ainsi que certains rouages formels.

– à 18 ans, j’étais en classe de Math-Sup au lycée Condorcet ; juste avant les vacances de Noël, notre jeune professeur d’allemand, M. Schneilin, nous fit écouter le 16e Quatuor de Beethoven dans l’interprétation du Quatuor Hongrois. Je n’avais jamais encore entendu de quatuor et, malgré le brouhaha de mes camarades, j’ai découvert, notamment avec le Lento Assai – dont M. Schneilin a pris soin de nous dire que, selon lui, c’était une des plus belles pages de la musique –, une autre dimension de la musique qui depuis lors n’a cessé de ma fasciner par-dessus tout chez Beethoven..

 

En 1969, j’ai participé à la création d’une association Beethoven qui fut d’abord présidé par un homme délicat et très cultivé, profondément humaniste, Jean Réande puis, après sa mort accidentelle (1976), par Jean et Brigitte Massin qui utilisèrent davantage l’association qu’ils ne la servirent. Après leur départ (1978 ou 1979), l’association périclita lentement puis s’éteignit doucement.

 

Elle fut relancée avec vigueur en 2002 par Dominique Prévot qui lui donna un nouveau souffle et de nouvelles ambitions. C’est ainsi que la nouvelle ABF a publié seize numéros d’un revue de qualité (la revue Beethoven, sa vie son oeuvre), a organisé dix « Beethovéniades » (concerts et conférences), réalisé plusieurs voyages culturels, créé un site internet et promu de nombreuses actions destinées à une meilleure connaissance de Beethoven (promotion de CD d’œuvres rares, de textes non encore diffusés en France, etc.) dont on ne connaît vraiment qu’une petite partie de l’œuvre et dont les chefs-d’œuvre restent toujours à interroger.

 

Aujourd’hui, la revue Beethoven, sa vie son œuvre, dont la qualité est reconnue, constitue une référence mais ses coûts ne permettent plus à l’Association de publier deux numéros par an. C’est pour cette raison que l’Association lance un appel à participation financière pour la réalisation du n° 17. appel que je relaie via mon blog.

J’ai moi-même été impliqué dans la rédaction d’articles pour cette revue depuis le n° 6, notamment avec une série d’analyses de la Missa Solemnis dont le n° 17 comportera la première partie de mes commentaires du Sanctus. Après cet article trois autres encore sont prévus pour terminer mon travail relatif à cette œuvre. Encore faut-il que la revue continue à exister.

Inutile de préciser que je ne suis pas seul à écrire dans cette revue qui regorge d’articles intéressants tant sur l’homme que sur l’œuvre avec différents types d’approches et de points de vue.

 

Je vous transmets donc cet appel avec l’espoir que vous soutiendrez notre association pour lui permettre de poursuivre la publication de sa revue. Toute aide est la bienvenue même la plus modeste, quelques euros.
Dans tous les cas, n’hésitez pas à prendre connaissance de l’appel de l’association que vous trouverez sur le site ci–dessous : :
http://fr.ulule.com/beethoven-abf/
Je vous précise que Ulule est un site reconnu et de confiance, en activité depuis 2010 et que le paiement y est sécurisé par BNP Paribas.